Comment traiter les ronflements ?

Le ronflement est un phénomène qui apparaît uniquement durant le sommeil. Il résulte du relâchement musculaire généré par cette activité. Selon un rapport d’enquête datant de 2018, environ 13 % de Français ayant entre 25 et 45 ans déclarent ronfler contre 40 % pour les plus âgés. Avec des degrés différents, ce problème peut constituer une source de gêne pour son entourage, notamment quand la personne partage son lit. Voici les différentes solutions pour en venir à bout.

Comprendre la cause, un point essentiel pour bien traiter le problème

Lorsque vous ou l’un de vos proches êtes sujets aux ronflements, votre premier réflexe doit être d’aller consulter un professionnel de la santé. Il peut s’agir de votre médecin traitant ou d’un oto-rhino-laryngologiste (ORL) si vous en connaissez. Cette démarche est importante, car vous devez savoir que le ronflement peut avoir diverses origines. De plus, en fonction de la gravité du problème et des éventuels troubles qui l’accompagnent (apnée du sommeil), le traitement peut être différent d’un cas à un autre. Vous pouvez visiter https://www.sommeil.org/ pour accéder à des études détaillées sur les différents troubles du sommeil.

De manière générale, certains facteurs sont connus comme pouvant favoriser les ronflements. C’est le cas par exemple du surpoids, l’avancement de l’âge, de la consommation du tabac, de l’alcool ou de certains cachets au moment du coucher, etc.

Lors de la consultation, le médecin examinera dans un premier temps le patient pour déterminer la cause du ronflement. Il évaluera ensuite l’importance du retentissement ou de la vibration sonore. À ce niveau, c’est la personne partageant le lit du ronfleur qui sera plus en mesure de répondre. En fonction de ses observations, il prescrira le traitement qui convient le mieux.

Les différents traitements envisageables pour traiter le ronflement

Généralement, notamment lorsque le ronflement est d’intensité modérée, adopter des mesures hygiéno-diététiques est suffisant pour réduire le bruit. Cependant, quand les causes ne sont pas liées à l’hygiène de vie du patient, diverses autres approches sont préconisées.

Ronflement dû à une mauvaise hygiène de vie

La solution dans ce cas consiste à éliminer de son quotidien tout comportement susceptible de favoriser le ronflement. Il s’agit essentiellement de :

  • réduire sa consommation d’alcool (l’éviter à l’heure du coucher)
  • manger sainement et s’exercer régulièrement pour contrôler son poids
  • arrêter les somnifères, car ils entraînent un trop grand relâchement musculaire
  • adopter une bonne position pour dormir (se coucher de préférence sur le côté).

Si le ronfleur est enrhumé, il doit traiter l’infection et rincer son nez au sérum physiologique avant d’aller au lit. S’il est fumeur, il doit cesser de le faire parce que la consommation du tabac favorise l’inflammation des voies aériennes supérieures. Cela a pour conséquence d’obstruer le passage de l’air, occasionnant ainsi les ronflements.

Ronflement dû à une malformation anatomique

Les ronflements peuvent également être d’origine physiologique. C’est le cas par exemple lorsque le patient souffre d’une infection touchant ses muqueuses nasales, et que ses amygdales sont d’un volume anormal ou sa cloison nasale est déviée. Un fait important à noter est que chaque cycle du sommeil se compose de plusieurs phases dont l’une est dite ‟paradoxale”. Pendant celle-ci, le cerveau est confronté à un phénomène appelé réveil électrique où les irrégularités respiratoires sont particulièrement fréquentes chez ceux souffrant de malformation anatomique. Cela provoque les ronflements qui sont le résultat de l’obstruction naso-pharyngée due à leur état.

Étant donné que durant le sommeil, le cerveau nécessite plus d’oxygène que pendant l’éveil, une bonne respiration est essentielle pour bien aérer l’organe nerveux. Ainsi, pour traiter les ronflements dans ce type de cas, une intervention chirurgicale est nécessaire. La procédure peut consister en une septoplastie (chirurgie réparatrice de déviation de cloison nasale) ou en une tonsillectomie (résection des amygdales). Une uvulo-palato-pharyngoplastie (ablation partielle du voile du palais) est également possible en vue de mieux dégager les voies respiratoires.

Retenez qu’il existe bien d’autres solutions comme le traitement des allergies pour les personnes dont les problèmes respiratoires (ronflements) sont causés par des allergènes. D’autres approches, plus ou moins efficaces selon les cas, sont aussi envisageables comme le port de masque nasal CPAC ou d’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM).